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Les arguments contre l’importation de véhicule moins de 3 ans Algérie

Il y a quelques mois, un grand nombre de ressortissants algériens ont signé une pétition sur les réseaux sociaux. Ils souhaitaient en effet que le gouvernement lève l’interdiction d’importer toute voiture moins de 3 ans vers Algérie. En mai dernier, une note émanant de la Direction générale des douanes algériennes semble indiquer que le gouvernement a entendu ces doléances.

En effet, ce document précise que les importations d’automobiles effectuées par les personnes physiques ou morales pour leurs propres besoins n’ont pas besoin de licence d’importation. En clair, la limite de 152 000 voiture moins de 3 ans pour l’année 2016 concerne exclusivement les concessionnaires automobiles agréés (http://www.vehicule-moins-de-trois-ans-dz.com/). Cela signifie donc que cette restriction d’importation véhicule moins de trois ans Algérie 2016 ne s’applique pas aux personnes physiques et morales.

Une autorisation sous conditions

D’après ce document, entreprises comme particuliers ont désormais la possibilité d’importer directement un véhicule moins de 3 ans vers l’Algérie sans être obligé de passer par un concessionnaire. Il faut cependant que ces voitures ne soient pas destinées à la revente. Cette levée de l’interdiction d’export de voiture de moins de 3 ans depuis la France devrait constituer une aubaine non seulement pour les particuliers. Cependant, les entreprises de travaux public ainsi que les sociétés de location de voiture peuvent également bénéficier de cette disposition.

Une mesure contestée

Cependant, des voix s’élèvent contre cette autorisation offerte aux particuliers d’importer directement un véhicule occasion en France ou tout autre pays pour l’acheminer vers l’Algérie. Le premier argument avancé par ces personnes est le flou qui entoure les modalités d’application de cette mesure. En effet, il n’est pas en précisé au bout de combien de kilomètres ou de temps le propriétaire peut vendre la voiture moins de 3 ans Algérie après l’arrivée de celle-ci sur le sol algérien. Pour les opposants à cette mesure, il est possible que le véhicule soit considéré comme une occasion au bout de quelques kilomètres sur les routes algériennes. De ce fait, son propriétaire pourra le vendre au même prix que les automobiles neuves, voire davantage, à cause de la pénurie de véhicules sur le marché.

D’autre part, la confusion règne également en ce qui concerne le paiement du véhicule moins de 3 ans pour l’Algérie. S’il suffit d’aller à sa banque pour obtenir les devises pour acquérir l’automobile, les réserves de change du pays risquent tarir rapidement. Par ailleurs, contrairement aux concessionnaires agréés, les particuliers algériens ne peuvent commander directement leur voiture auprès des constructeurs. Cela signifie qu’ils vont devoir payer plus cher leur véhicule occasion en France. En outre, l’absence de service après-vente constitue un sérieux problème car les garanties proposées par les constructeurs peuvent ne pas s’appliquer sur le sol algérien. Enfin, d’après ses détracteurs, cette mesure risque de déstabiliser le marché des voitures d’occasion qui est déjà désorganisé en temps normal.

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